martes, 23 de abril de 2013

400 AÑOS DE AMOR, MÁS UNA PLAYA (DE AKABA)



400 años después de la aparición del caballero de la triste figura, no sabemos todavía lo que alegra e ilumina la del lector cuando le encanta un libro. Quizá su espíritu haga el amor con el del escritor, entre líneas y páginas. O tal vez lo haga su alma lectora con la del libro, que cobró vida cuando el autor le dio a luz. Existen muchas teorías sobre el respecto, pero no nos convence ninguna. Porque el amor es un milagro imprevisible.
Lo único que sabemos a ciencia cierta, es que muy por encima de los editores, agentes, críticos, libreros, e incluso de los autores, el lector es el Juez Supremo (para bien o para mal), que lanza un libro a la posteridad o lo tira al pozo del olvido. Pero antes de leerlo..., lo ha comprado.
Así que los escritores y editores, no debemos olvidar que el libro es un misterio bicéfalo. Esto es, un producto cultural, a la par que comercial. Encastillados los primeros en nuestra torre de marfil, e hipnotizados los segundos por las curvas de las ventas, solemos menospreciar esa dualidad. De ahí la importancia de un taller como el que organiza la editorial Playa de Akaba, de la mano de Noemí Trujillo y Lorenzo Silva. Una iniciativa original, que puede por ejemplo clarificar conceptos en relación con nuestra imagen de marca... O ayudarnos a aprovechar esa era digital que está invadiendo nuestras vidas, cual una marabunta de bytes. Un mundo que, desde las almenas de la torre antes citada, nos parece alejado del nuestro, cuando en realidad, ya lo tenemos bajo nuestros pies.

Feliz Día del Libro y Feliz Sant Jordi.
Foto : Cervantes.

400 ANS D'AMOUR, PLUS UNE PLAGE (D'AKABA)

400 ans après l'apparition du chevalier à la triste figure, nous ne savons pas encore ce qui réjouit et illumine celle du lecteur, lorsqu'il adore un livre. Peut-être que son esprit fait l'amour avec celui de l'écrivain, entre les lignes et pages. Sans doute son âme lectrice le fait-elle avec celle du livre, qui est devenu animé quand l'auteur l'a mis au monde. Il existe beaucoup de théories sur ce sujet, mais aucune ne nous satisfait. Car l'amour est un miracle imprévisible.
La seule chose que nous savons de bonne source, c'est que, se situant bien au-dessus des éditeurs, agents, critiques, libraires et même des auteurs, le lecteur est le Juge Suprême (pour le meilleur et pour le pire), qui lance un livre vers la postérité ou le jette au puits de l'oubli. Mais avant de le lire..., il l'a acheté.
Donc, autant les écrivains que les éditeurs, nous ne devons pas oublier que le livre est un mystère bicéphale. C'est-à-dire un produit culturel, mais aussi commercial. Les uns étant enfermés dans notre tour d'ivoire, les autres se sentant hypnotisés par les courbes des ventes, il est fréquent que nous méprisions cette dualité. De là l'importance d'un atelier littéraire, comme celui qu'organise la maison d'édition Playa de Akaba, et mené par Noemí Trujillo et Lorenzo Silva. Une initiative originale, qui peut par exemple éclaircir certains concepts en rapport avec notre image de marque. Ou nous aider à profiter de cette ère numérique qui est en train d'envahir nos existences, comme une marabunta de bytes. Un univers qui semble éloigné du nôtre, depuis les créneaux de notre fameuse tour, alors qu'il est déjà sous nos pieds.

Photo : Cervantes.