El pasado domingo fue "muy Lope" para mí y unos cuantos amigos del famoso grupo madrileño Extradivertidos. Visitamos la casa museo de Lope de Vega (1562-1635) y por la tarde, fuimos a ver la película "Lope". Recomiendo tanto este buen filme como la visita del museo. Sin derrochar lujos ostentosos, la que fue su última vivienda evoca sin embargo el amor a lo bello que profesaba ese autor. Por cierto, le encantaban a partes iguales las mujeres (no seré yo quien le tire la primera piedra...), y las letras humanas (..., ni la segunda).
En cuanto a la película, creo que está entre lo mejorcito que ha producido hasta hoy el cine español. Desde la interpretación hasta la fotografía, pasando por el ritmo cinematográfico. Rezuma pasión por la escritura poética, teatral y la libertad. De hecho, el final de la película es para mí una de las metáforas perfectas de este último concepto. Dos protagonistas a caballo y a campo través. No me extraña que la leyenda de Lope de Vega haya llegado a galope tendido hasta nuestros días...
Fotografía: pequeño collage a partir del cartel de la película.
LOPE
Dimanche dernier a été "très Lope" pour moi, ainsi que quelques amis du fameux groupe madrilène Extradivertidos. Nous avons visité la maison-musée de Lope de Vega (1562-1635) et dans l'après-midi, on est allés voir le film "Lope". Je recommande autant ce dernier que la visite du musée. Dénuée de profusion de luxe, celle qui fut sa dernière demeure évoque pourtant bien l'amour envers la beauté qu'éprouvait cet auteur. Au fait, il adorait autant les femmes (je ne serai pas celui qui lui lancera la première pierre...) que les Grandes Lettres (..., ni la seconde).
Côté film, je pense qu'il se trouve parmi les meilleurs qu'ait produit jusqu'à ce jour le cinéma espagnol. Depuis l'interprétation jusqu'à la photographie, en passant par le rythme cinématographique. Il dégage de la passion pour l'écriture poétique, théâtrale et la liberté. D'ailleurs, la fin du film est pour moi l'une des métaphores parfaites de ce dernier concept. Deux héros à cheval et à travers champs. Cela ne m'étonne pas que la légende de Lope de Vega soit arrivée au galop jusqu'à nos jours...
