domingo, 31 de octubre de 2010

LA POESÍA, ESTA ETERNA AGONIZANTE


Algunos, poco amantes de lo poético, opinan que dado que existen más poetas que lectores de poesía, ésta tiende a desaparecer. La buena noticia, es que esos detractores de Erato vaticinan su fallecimiento desde hace más de un siglo. Y ahí la tienes, sensual y sugerente a más no poder, incluso vestida de bytes cuando se contonea, funámbula, por la Red.
Y es que la poesía, esta eterna agonizante, es cada siglo más bella mientras predicen la exhalación de su último verso.
Otros (o quizá los mismos) dicen que a pesar de tanto poeta y verso, el ser humano sigue siendo despiadado. Es cierto. Pero sabemos cómo es aquél tras estos siglos de poesía. Y nunca averiguaremos cómo hubiera sido, de no existir esta última. Aunque tú y yo intuimos que mucho más inhumano...

P.D: Para muestra de su vitalidad, uno de los numerosos acontecimientos poéticos a los que se puede asistir en España: El Seminario Permanente Claudio Rodríguez, en colaboración con el Instituto de Estudios Zamoranos y la Biblioteca Pública del Estado en Zamora organiza las IV JORNADAS CLAUDIO RODRÍGUEZ: EL LUGAR DE LA UTOPÍA, que tendrán lugar en Zamora del 25 al 27 de noviembre, y en el que habrá una comunicación de la incansable Estel Juliá.

LA POÉSIE, CETTE ÉTERNELLE AGONISANTE
Certains, peu amoureux de ce qui est poétique, pensent qu'étant donné qu'il existe plus de poètes que de lecteurs de poésie, celle-ci tend à disparaître. La bonne nouvelle est que ces détracteurs d'Érato prédisent son décès depuis plus d'un siècle. Mais elle demeure parmi nous, on ne peut plus sensuelle et suggestive, même vêtue de bytes quand elle se dandine, funambule, sur la Toile.
Car il est vrai que la poésie, cette éternelle agonisante, est plus belle de siècle en siècle tandis qu'on prédit l'exhalation de son dernier vers.
D'autres (ou sans doute les mêmes) disent que malgré tant de poètes et vers, l'être humain continue à être impitoyable. C'est vrai. Ceci dit, nous savons comment il est après ces siècles de poésie. Et non pas comment il aurait été, si celle-ci n'avait pas existé. Même si toi et moi nous en avons l'intuition: il serait beaucoup plus inhumain...

P.S: Et j'en veux pour preuve de cette vitalité, l'un des nombreux événements poétiques auxquels on peut assister en Espagne: Le Séminaire Permanent Claudio Rodríguez, en collaboration avec l'Instituto de Estudios Zamoranos et la Biblioteca Pública de l'État à Zamora organise les IV JOURNÉES CLAUDIO RODRÍGUEZ: Le Lieu de L'Utopie, du 25 au 27 novembre. Journées au cours desquelles l'infatigable Estel Juliá, fera un petit exposé.