sábado, 29 de mayo de 2010

LOS NIÑOS VEN LEJOS (Dicho guineano)


Mi experiencia docente, como profesor de idiomas, me permite conocer el límite de la atención de los niños, así como su fantasía (ésta siendo ilimitada), cuando se estimula la misma. De ahí que demasiados libros infantiles me parezcan ser en realidad para adultos; esto es, aburridos según nuestros pequeños lectores.
Por ejemplo, he advertido que a los niños, les encantan las historias increíbles o rocambolescas, porque quieren volar mentalmente como Peter Pan, recorrer países maravillosos o historias interminables al igual que Alicia o Sebastian.
Los mensajes moralizadores, al igual que la poesía, deben aparecer dosificados, en unos libros concebidos a priori con el fin de que el niño se divierta, se ría, enganchándose a lo que lee. Para usar un símil: ya que a nuestros peques no les gustan por lo general ni el pescado, ni la verdura, hay que incorporárselos a una hamburguesa. De este modo, se los toman sin darse cuenta...

Foto: (Leyendo) Cuadro de Cristina Pérez Rubiato

LES ENFANTS VOIENT LOIN (Dicton Guinéen)

Mon expérience enseignante, en tant que professeur de langues étrangères, me permet de connaître la limite de l'attention des enfants, ainsi que leur fantaisie (celle-ci étant illimitée), lorsqu'on la stimule. C'est pourquoi trop de livres pour enfants me paraissent être en réalité pour adultes, c'est-à-dire ennuyeux selon nos petits lecteurs.
Par exemple, j'ai remarqué que les enfants adorent les histoires incroyables ou rocambolesques, parce qu'ils veulent voler mentalement comme Peter Pan, parcourir de merveilleux pays ou des histoires sans fin comme Alice ou Bastien.
Les messages moralisateurs, ainsi que la poésie, doivent apparaître dosifiés, dans des livres conçus à priori pour que l'enfant s'amuse et rie, tout en s'attachant à ce qu'il lit. En guise de comparaison, je dirais qu'étant donné que nos petits n'aiment en général ni le poisson ni les légumes, il faut les leur cacher dans un hamburger. Ainsi, ils les mangent sans s'en rendre compte...

Photo: (Leyendo) Tableau de Cristina Pérez Rubiato

domingo, 9 de mayo de 2010

MI NOVELA SOBRE LAUTRÉAMONT


Es curioso, pero cuando se habla del surrealismo, casi nadie menciona a su verdadero “antepasado”: El conde de Lautréamont. Aquel oscuro poeta decimonónico, autor de “Los Cantos de Maldoror” Para mí, una suerte de biblia negra del surrealismo.
Ramón Gómez de la Serna dijo de Lautréamont (Isidore Lucien Ducasse 1846-1870) que era el segundo redentor que aún está en los infiernos. Según Rubén Darío, Edgard Allan Poe fue celeste y Lautréamont infernal. Y para Pablo Neruda, era un arcángel maldito. André Breton erigió y redactó sus famosos Manifiestos del surrealismo sobre ese rey de los malditos que no escribía versos. En cuanto a la también genial Alejandra Pizarnik, siempre me estremecen estos (entre los últimos que escribiría) versos: / no quiero ir nada más que hasta el fondo / oh vida / oh lenguaje / oh Isidoro…
Así que ¿por qué tanta “omerta cultural” con Lautréamont?
¿No será porque aquel poeta del mal nos alcanza un espejo oscuro (sus Cantos) en el que no nos gusta mirarnos? Incluso hoy, 140 años después de su prematura muerte…
Por eso y muchas más razones, he escrito La muerte alucinante de Lautréamont , cuyo primer capítulo, podéis encontrar a la derecha de este blog. Una obra quizá muy literaria y ambiciosa... Pero aunque desapareciera del Registro de la Propiedad Intelectual, de mis memorias virtuales o del mundo, os aseguro queridos lectores...,
que volvería a escribirla.

MON ROMAN SUR LAUTRÉAMONT
C'est curieux, mais lorsqu'on parle du surréalisme, presque personne ne mentionne son véritable "ancêtre": Le comte de Lautréamont. Cet obscur poète du XIXe siècle et l'auteur des "Chants de Maldoror" Selon moi, une sorte de bible noire du surréalisme.
Ramón Gómez de la Serna disait de Lautréamont (Isidore Lucien Ducasse 1846-1870) qu'il était le second rédempteur qui se trouve encore en enfer. D'après Rubén Darío, Edgard Allan Poe fut céleste et Lautréamont infernal. Et pour Pablo Neruda, c'était un archange maudit. André Breton érigea et rédacta ses fameux Manifestes du surréalisme à partir de ce roi des maudits qui n'écrivait pas de vers. Quant à Alejandra Pizarnik, géniale elle aussi, ces vers (parmi les derniers qu'elle écrirait), m'ont toujours fait frissonner : / Je ne veux aller que jusqu'au fond / Ô vie / Ô langage / Ô Isidore...
Alors pourquoi existe-t-il une telle "omerta culturelle" avec Lautréamont?
Ne serait-ce pas parce que ce poète du mal nous tend un miroir obscur (ses Chants), dans lequel nous n'aimons pas nous regarder? Même aujourd'hui, 140 ans après sa mort prématurée.
C'est pour cela et maintes autres raisons que j'ai écrit La mort hallucinante de Lautréamont, dont vous pouvez lire le premier chapitre, à droite de ce blog. Une oeuvre peut-être très littéraire et ambitieuse... Mais même si elle disparaissait du Registre de la Propiété Intellectuelle, de mes mémoires virtuelles, du monde enfin, je vous assure, chers lecteurs...,
que je la récrirais.